Pas de livres, pas d'humanité ?

Petite réflexion autour d'un livre, Fahrenheit 451, de Ray Bradbury.

Chères toutes, chers tous,

Quand j'étais au collège, j'ai lu un livre qui m'a bouleversée, Fahrenheit 451. C'est un livre peu cité aujourd'hui dans le contexte dystopique dans lequel nous nous dirigeons, et pourtant, il est tout aussi fondamental que ceux d'Orwell ou Huxley.

Pour résumer son contenu: la société dans laquelle vit le héros est interdite de livres. Posséder un livre est un crime, et les livres sont brûlés par les pompiers. Cet ouvrage est sorti en 1953.

La lecture d'un vrai livre en papier, ce n'est pas seulement l'acquisition de la connaissance, mais c'est aussi un antidote puissant à la neurodégénérescence du cerveau.

Quand je dis lecture d'un livre, je parle aussi des processus de la réflexion, de la pensée, de l'imagination, et par conséquent, de l'alimentation de la conscience: c'est ce qui fait toute notre humanité.

Le virtuel à outrance, surtout dans l'éducation nationale, est une plaie à l'âme et un fléau.

Malgré cette folie destructrice à laquelle nous faisons face, nous devons, oui devons, c'est notre devoir et mission, continuer à alimenter le beau, le lien, l'enchantement, l'émerveillement. Cela commence par l'admiration de la splendeur de la nature, par sentir à travers nos cinq sens la dimension spirituelle de la vie.

Nous ne pouvons pas changer les autres, mais nous pouvons changer nous-mêmes. D'abord pour nous, ensuite pour ceux qui nous entourent.

Je vous souhaite une douce semaine et vous envoie force, lumière et courage.

Vous vous sentez seul à l'approche des fêtes? Ecrivez-moi sans hésiter.

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