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Liberté, quo vadis... Belle chanson « d’antan »

Dernière mise à jour : 26 déc. 2023

Chers tous et chères toutes,

A la maison, dans mon enfance, nous avions le disque 33 tours de El Condor Pasa. Vous aussi ?

C’est la musique de la liberté perdue des peuples autochtones. Je partage avec vous la mise en paroles de Simon & Garfunkel ainsi que l’interprétation symbolique d’un auteur inconnu.


Je dédie cette chanson à vous tous et toutes, ainsi qu’à toutes les âmes de la terre qui souffrent parce qu’on leur a volé leur liberté.

Cliquez sur le lien ci-dessous pour écouter la chanson:



Interprétation


Le premier vers évoque le colibri (ou un moineau suivant la traduction), pour les amérindiens l’oiseau est tout un symbole. Le colibri a le sens de celui qui apporte son soutien aux autres et aime le beau, la nature. L’oiseau est celui qui relie tous les peuples. Cette symbolique de l’oiseau n’est pas propre aux amérindiens. On la trouve dans la bible hébraïque avec la colombe qui rapporte un rameau d’olivier, évoquée dans le récit de Noé et qui est signe de la fin de déluge.

Les paroles évoquent la condition humaine à travers des images poétiques.


Celui qui parle exprime vouloir s’élever pour voir les choses de haut plutôt que de rester au sol.

Il préférerait être celui qui cogne plutôt que celui qui reçoit le coup.

Il aimerait aller vers l’horizon et ne pas rester prisonnier dans son milieu, et ainsi partager ce qu’il aime.


Il aimerait sortir des villes, du béton et respirer la nature, la terre…

Mais sa condition humaine et son milieu brident ses envies et l’empêchent de vivre cette liberté qu’il entraperçoit.


Ce chant exprime de façon mélancolique le besoin de liberté que parfois la vie ne nous donne pas. La musique, qui date du début du 20 siècle, deviendra un symbole, dans les années 70 – 80 ans avec la version de Simon and Garfunkel, de la conscience amérindienne : on leur a pris leur terre et on les a parqués dans les villes.



La morale de l'histoire


La liberté n’est jamais un acquis. Notre civilisation est en train de la perdre par notre ignorance, notre aveuglement, notre endoctrinement lent et inconscient.

MAIS…. il y a les lucioles. Les lucioles donnent l’espoir et la lumière. La lumière traverse bien des murs.


Êtes-vous une luciole aujourd’hui?


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Paroles et traduction:


Paroles et traduction:

El Condor Pasa (Le Condor Passe)

I'd rather be a sparrow than a snail

Je préférerais être un moineau plutôt qu'un escargot

Yes I would, if I could, I surely would

Oui j'en serais un, si je le pouvais, j'en serais un sans nul doute

I’d rather be a hammer than a nail

Je préférerais être un marteau plutôt qu'un clou

Yes I would, if I only could, I surely would

Oui j'en serais un, si seulement je le pouvais, j'en serais un sans nul doute

Away, I'd rather sail away

A l'horizon, je préférerais sillonner les flots à l'horizon

Like a swan that's here and gone

Tel un cygne s'éclipsant promptement

A man gets tied up to the ground

Un homme est retenu au sol

He gives the world its saddest sound

ll transmet au monde sa mélodie la plus mélancoliqueI

Its saddest sound

Sa mélodie la plus mélancolique

I'd rather be a forest than a street

Je préférerais être une forêt plutôt qu'une rue


Yes I would, if I could, I surely would

Oui j'en serais une, si je le pouvais, j'en serais une sans nul doute

I'd rather feel the earth beneath my feet

Je préférerais sentir la terre sous mes pieds

Yes I would, if I only could, I surely would

Oui je le ferais, si je le pouvais, je le ferais sans nul doute



Si vous souhaitez partager vos réflexions, expériences, citations, écrivez-moi, je les posterai ici.


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